Mes coups de cœur 😍
1. Zermatt
Zermatt, destination de rêves par excellence pour la randonnées et le MTB tant en été qu’en début d’automne. Même si l’accès en hauteur (Gornergrat à 3090m) est maintenant défendu avec un vélo à bord du train, il y a quand même quelques 100km de sentiers pour le MTB, et 400km de sentiers pour la randonnée, dont plusieurs accessibles en MTB, en autant que les MTB respectent les randonneurs (c’est d’ailleurs la raison qu’ils sont maintenant défendus sur le train du Gornergrat). Forcément, en eMTB, l’accès et d’autant plus facile pour se rendre dans les hauteurs.
Zermatt est aussi une destination prisée pour le ski alpin en hiver et au printemps. À partir de Zermatt, il est possible non seulement de skier en Suisse, mais également en Italie. Il me restera que la saison hivernale pour aller visiter Zermatt. Et c’est sans oublier que l’on peut skier dans les hauteurs de Zermatt toute l’année, été comme hiver.
Puisque j’étais dans le Valais, je me devais d’y retourner étant si près. Vous vous rappeler dans mes premiers préparatifs, je voulais retourner à St.Moritz, mais j’ai préféré Zermatt pour éviter de perdre une journée en transit en train pour m’y rendre, et aussi, perdre une autre journée pour le retour.
Zermatt restera encore sur ma liste lors d’une prochaine visite en Suisse, c’est un incontournable.
2. Grindelwald
Belle découverte. Comme je l’ai écrit plus tôt dans ce blogue, j’y suis déjà passé en coup de vent en 2015 lorsque je me suis rendu au Jungfraujoch, top of Europe, à 3571m. J’y avais fait la boucle Interlaken, Lauterbrunnen, Kleine Scheidegg, Jungfrau, Grindelwald et Interlaken. J’avais trouvé la descente vers Grindelwald particulièrement belle avec la vallée et toutes ses maisons brunes sur fond vert. Alors je devais y revenir en vélo. Ces quelques jours m’ont permit de redécouvrir cette belle région de l’Oberland Bernois et particulièrement les hauteurs de Grindelwald dont le lac Bachsee, de retourner à Murren, Lauterbrunnen, Wengen, et Kleine Scheidegg.. Sans hésiter, j’y retournerai encore quelques jours.
3. Grimselpass
Lors de mon premier voyage en vélo, j’ai eu l’occasion de faire l’ascension du Grimselpass en vélo route sous la pluie, le verglas et la neige en juin 2012. Au sommet, le col n’était pas encore dégagé de la neige et donc fermé à la circulation, ce qui ne m’a pas permis de me rendre au lac du Grimsel (lac Totesee) bien que j’ai atteint la pancarte du col. Alors je devais y retourner, et surtout non seulement pour revoir le col, mais pour faire le sentier de MTB qui y part et redescend dans la vallée du Rhône. Retour dans les souvenirs de 2012 et belle découverte de ce sentier de muletier qui avait un air d’ancienne route de montagne romaine.
Belle découverte. Il y a certes moins de sentiers pour le MTB, mais avec le très peu de randonneurs en sentiers, j’ai emprunté sans gêne ni contrainte les sentiers partagés. Si j’ai à y retourner, je vais faire le parcours que j’avais prévu entre Engelberg et Meiringen qui prend toute une journée et pour lequel le retour se fait en train (il faut compter 2hr). Le secteur aurait avantage à développer plus de sentiers au MTB puisqu’il y a déjà les infrastructures et les accès aux remontées.
5. Nourriture excellente
Forcément, il faut choisir ses restaurants. Pour tous les déjeuner aux hôtels, rien à dire. Frais, copieux et excellent. Le pain, peu importe sa variété, toujours frais du jour et excellent. Mention spéciale aux confitures de fraises. Délicieuses. Pour les lunchs, 4 fois sur 5 je me faisais un sandwich en arrêtant à l’épicerie pour acheter le nécessaire. Autrement, je mangeais chaud dans un refuge ou restaurant. Il n’y a qu’à Zermatt où j’achetais mes sandwichs tout fait d’avance dans une très bonne boulangerie-pâtisserie. Pour les repas du soir, je sortais au restaurant. À Engelberg, c’était pas mal moins achalandé voir presque sans touriste le soir (puisque plusieurs faisaient l’aller-retour à partir d’Interlaken) par rapport à mes autres destinations. Zermatt était par ailleurs l’endroit le plus fréquenté par les touristes, donc beaucoup plus achalandé dans les restaurants en soirée.
Mention spécial au restaurant le Spycher à mon hôtel à Zermatt, le Aristella. J’y séjourne à toutes mes visites et Bernard, le proprio, vient me faire la jasette à chaque soir. Le Spycher est l’un des meilleurs restaurants à Zermatt, au menu les spécialités du Valais et de Zermatt. Salutations à Bernard et Katja. Aux plaisirs de vous revoir une prochaine fois.
Et tout ça sans oublier mes crêpes aux chocolats noirs de Suisse à Zermatt ou une gelato ailleurs en fin de journée.
Finalement avec toutes ces bonnes bouffes, gelatos et crêpes aux chocolats (il y en a eu plusieurs même à 11CHF la crêpe), je suis revenu à la maison avec une livre en moins sur la balance, voilà des vacances sans excès.
Mes coups de masse 😡
1. Cartes GPS effacées sur montre Garmin Fenix et Edge
Je n’y ai rien compris. En arrivant en Suisse, mes cartes GPS pour l’Amérique et l’Europe qui sont intégrées tant à ma Garmin Fenix Pro qu’à mon Garmin Edge ont été effacés une fois en Suisse. Ce n’est pas la première fois que mes appareils électroniques passent sous l’œil des scanner dans les aéroports, mais c’est la première fois que je perds mes cartes. Elles y étaient la veille, j’ai pris le temps de tout tester, juste pour être sûr. Et j’avais justement un backup, soit ma Fenix au cas ou mon Edge me lâchait. Aucune carte sur les deux appareils, à rien n’y comprendre.
Et me voilà lors de ma première sortie sans carte GPS, alors comme vous avez lu, j’ai improvisé plus souvent qu’autrement sur les sentiers. Ma montre enregistrait bien les parcours réalisés, mais je n’avais aucun visuel sur une carte tant sur Fenix que sur Edge. Et une fois à la maison, je suis sorti en vélo route, et aucune carte également pour l’Amérique tant sur Fenix que sur Edge. J’ai donc fait un reset factory sur mes deux Garmin, et toujours rien, j’ai dû réinstaller toutes les cartes via mon ordinateur, opération qui a prit plus de 6 heures juste pour mon Edge. La prochaine fois, je vais mettre mon Edge et ma Fenix dans une cage de Faraday.
J’avais quand même une bonne idée où j’étais et où j’allais, mais c’est toujours pratique d’avoir une carte active pour voir les choix d’options. Ça ne m’a pas empêché de rouler, mais j’aurais aimé avoir quand même les cartes GPS sur l’un ou l’autre de mes Garmin. Mon iPhone m’a dépanné plus d’une fois pour choisir mes options avec l’App SuisseMobile.
Et ça, c’est sans compter que j’ai endommagé ma Fenix le premier jour en Suisse. Le verre en saphir de la montre a maintenant 4 grandes fissures. J’ai quand même le visuel et toutes les fonctions, mais je dois éviter l’eau jusqu’à ce que je passe à la Fenix 8 Pro, j’attends les ventes. Elle est toujours à $1600.
2. Mes écouteurs Shokz qui ont grillé sur la recharge
Ouais, ça aussi ce n’était pas prévu. En rechargeant mes Shokz OpenRun, surcharge et ils ont grillé. Donc plus de musique dans mes transferts en train, plus de musique sur le vélo, plus de musique nul part durant ce séjour.
Le jour d’après, je recevais une publicité par email de Shokz annonçant leurs ventes estivales, tout en rabais de 30% les 9 au 11 juillet. Alors dès que j’ai eu 10min, j’ai commandé les nouveaux Shokz OpenRun Pro 2 avant de prendre l’avion et je les ai reçu le 15 juillet.
J’utilise mes OpenRun en vélo route pour me connecter avec mon radar Varia de Garmin et non pour écouter de la musique, question sécurité. En MTB, c’est pour écouter ma musique, et je les utilise au bureau ou en déplacement.
Mes OpenRun ont pris le chemin du recyclage et j’ai un câble de recharge magnétique à donner puisque les OpenRun Pro 2 utilise maintenant un câble USB-C.
3. Souliers de MTB
Personnellement, je ne pensais pas qu’en plein voyage, mes semelles de mes deux souliers rendraient l’âme, et encore moins en même temps. Oui mes souliers avaient du vécu, mais comme toute semelle qui décolle, c’est sans avertissement. Mes Mavic se portaient comme des pantoufles, alors pourquoi les changer. L’été dernier, la même chose est arrivée avec mes bottes de randonnées Lowa, après 13 ans de loyaux services. Au retour de vacances, je les ai envoyé chez Lowa en Allemagne, et elles me sont revenues avec de nouvelles semelles toutes neuves, et garanties.
J’ai bien cherché de nouvelles chaussures de MTB avant de partir, mais je ne trouvais pas spécifiquement un soulier avec membrane Gore-Tex pour marcher dans la neige et les torrents d’eau. En réalité, j’avais trouvé mais j’ai dû les retourner avant mon séjour, la mauvaise grandeur avait été envoyé.
J’ai finalement commandé après 3 jours seulement de mon début de vacances pour les recevoir rapidement pour poursuivre mon séjour sur deux roues. Et j’en suis très satisfait.
4. Disque de frein arrière
J’ai fait faire une révision complète de mon MTB deux semaines avant de partir en vacances, et voilà qu’en me rendant dans un bike shop, on m’apprend que mon disque arrière est complètement usé. Oui je l’ai sollicité beaucoup durant ce voyage, mais comment se fait-il qu’avec une révision complète, cela n’a pas été vérifié? Je vais poser la question lors de ma prochaine visite. L’inconvénient, c’est que c’est beaucoup plus dispendieux en Suisse tant pour les pièces que la main d’œuvre. Mais bon, question sécurité, je l’ai fait faire. J’essayerai de m’en souvenir la prochaine fois.
5. Température
J’ai eu une superbe température, trop chaud par moment, ce qui m’a limité dans les distances à parcourir certaines journées, et également trop froide en altitude. Toutefois, je préfère trop froid que trop chaud, la première situation, il est toujours possible de se réchauffer et poursuivre, tandis que dans la seconde situation, plus difficile à se refroidir à découvert sans point d’ombre. C’est plutôt le facteur humidex qui était insupportable, pour le reste, rien à dire. J’ai eu un superbe séjour, et qu’une journée et demie de pluie soutenue qui m’a obligé à prendre une pause. Les autres pluies ou averses, étaient toujours en soirée, lorsque j’étais loin des sentiers.
6. Budget transport
J’avais juste oublié un détail dans mes préparatifs budgétaires, qu’il faut payer pour transporter un vélo dans les trains. Pas 2 ou 5CHF le passage ou 15CHF pour la journée comme lors de mes derniers voyages, mais le prix d’un passager. Je savais ce détail, mais je ne l’avait pas planifié. Donc il m’en a coûté le double du budget pour pouvoir me déplacer avec mon vélo en train. Mon budget de 700$ a donc doublé. Je m’en rappellerai pour la prochaine fois, et oui, il y aura une prochaine fois en Suisse, encore.
Pour mon vol de retour, le préposé à l’enregistrement n’a pas pesé ma boîte Thule, il m’a demandé combien elle pesait, j’ai dit comme d’habitude, sous les 70lbs demandés. Il a ajouté les identifiants de mon bagage et m’a demandé d’apporter le tout aux bagages hors normes. Ce que j’ai fait. Ensuite, on ne m’a pas demandé d’ouvrir la boîte, simplement la monter sur le gros scanner à rayon-x. Et up, la boîte se dirige vers l’avion, sans pesé ni frais supplémentaire.
Côté budget en général, je comptais demeurer sous les 4000$/semaine, et ça m’en a coûté plus de 5000$/semaines pour ces 3 dernières semaines en Suisse, que pour la partie voyage (transport et accès, hôtels et repas).
PS: il est interdit de mettre ses pieds sur la banquette en train, ce n’était que pour la photo, ici pour montrer que même à 30C, je m’habillait en long pour la fraîcheur dans les hauteurs avec mes nouveaux souliers de MTB.
Voilà pour mes coups de cœur et de masse. Bon ce n’est pas vraiment de coups de masse, plutôt des imprévus, j’ai fait avec. Ça fait parti du voyage.
Suivra après quelques extraits vidéos du blogueur en action.
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