Hier soir à la recharge, mes Shokz ont grillé. Ils ne fonctionnent plus, ne se rechargent plus. Donc au retour à la maison, il faudra que je m’en commande d’autres, ça tombe bien, ils sont en ventes jusqu’au 11 juillet, je commanderais d’ici pour les avoir à mon retour. Dommage, je m’en servais dans le train, en roulant ici, en plus à la maison et au bureau.
Pour ma montre Garmin dont le verre est brisée depuis mon jour un ici, j’attendrais les ventes, elle fonctionne encore, mais j’évite de lui faire prendre l’eau, on ne sait jamais. En révisant mon texte, je viens de recevoir un courriel de Garmin, les Fenix 8 sont en ventes avec un rabais de 140$, trop peu, la montre 47mm demeure quand même à 1500$ après ce rabais. J’attends encore.
Après une semaine avec mes nouveaux souliers Shimano, toujours aussi confortables. Très bon choix, pour des souliers que je n’avais pas essayé en magasin avant.
Au levée ce matin, je regarde la météo pour mes trois choix ce matin. Pluie en matinée à Grimentz, pluie en après midi à Crans Montana, et Saas-Fee, très beau demain. Donc go pour Grimentz, je m’ajusterai. Pour s’y rendre, faire la montée en MTB, c’est beaucoup trop long et avec la chaleur, c’est une option non retenue.
De mon camp de base, c’est 35min en train plus deux transferts en autobus pour une autre heure de route. Je me rends à la gare pour acheter mon billet et surtout, réserver ma place pour le vélo, c’est obligatoire sur les autobus, puisqu’il n’y a que 6 places. Je me rends compte également que mon budget transport est sauté. J’avais estimé entre 650 et 700$ le total pour mes trois semaines pour trains, bus, téléphériques et télécabines. Mais j’avais oublié un petit détail. Mon vélo. Dans sa boîte, il en coûte rien. Mais une fois montée, c’est le prix d’un billet passager, donc il faut toujours compter le coût du billet en double. Un billet de train qui m’en coûte 29,90CHF, et bien le coût pour le vélo, le même 29,90CHF, alors je fais comme tout le monde, je paie et j’en profite.
Le train prend la direction de Sierre (522m). La voie longe les vignobles du Valais. Ça prend 35min avec le train régional. J’ai 4 minutes pour transférer dans le bus 531, et je devrais transférer sur le bus 532 à Vissoie (1264m) avant d’atteindre Grimentz (1621m) une heure plus tard. Le premier tronçon en bus est vertigineux, à flanc de falaise.
Arrivé à Vissoie, on voit la pluie sur Grimentz. Pas grave, je change de bus et la route continue. Arrivé à Grimentz, il pleut légèrement et ça s’intensifie 5min après. Je dois trouver un abri le temps que ça passe. Une femme tout près en MTB fait de même et vient me rejoindre. Elle parle français. Je suis étonné, puisque je pensais que la région suisse française s’arrêtait à Sion. Elle me confirme que non, c’est jusqu’à Sierre et ses vallées dont le Val d’Anniviers qui inclut Grimentz, St-Luc et Zinal entre autres.
Nous avons quelques 35-40 minutes à attendre, donc on jase. Elle vient de Grimentz, mais vit maintenant à Lausanne, et elle et son mari ont une maisonnette/fermette en montagne tout près. Elle me dit que je vais passer devant si je prend le chemin de montagne qui mène à Vercorin. Elle s’apprêtait à monter beaucoup plus haut, au barrage de Moiry (2248m), et que même s’il pleut, elle peut toujours rebrousser chemin puisque ça ne descend au retour. Je lui dis comme touriste à vélo, j’essai d’éviter la pluie. Elle me parle de son village, où aller manger (la pluie se terminera un peu avant midi), quoi voir (il n’y a pas grands choses), et par où redescendre en MTB. Nous vérifions tous les deux SuisseMétéo, et ça devrait se terminer rapidement.
La beauté par temps chaud, les rues et ruelles se sont asséchées rapidement, sans vraiment laisser de traces de la pluie fraîchement tombée. Je pars de mon côté faire le tour du village en moins de 10min, et elle part monter au barrage. J’ai lu que Grimentz était un peu le petit Zermatt de part ses anciennes maisons. Je confirme, mais ça n’a pas le vrai charme de Zermatt, mais à l’inverse, s’est un village méconnu et tranquille, sauf pour la saison de ski. Pour avoir un meilleur comparatif, faudrait que je retourne à Zermatt bientôt.
Je suis tombé par hasard sur la maison de grand-maman, mais pas celle de grand-papa.
Suivant ses conseils, je suis allé manger chez Moiry, excellent restaurant. Il n’y a que les fumeurs qui se sont joints quelques minutes après qui étaient dérangeants. Peu importe où je m’assoie, le vent joue toujours contre moi.
Après le lunch, direction Vercorin (1319m). Le tracé que j’avais programmé est celui proposé par SwissTrail, et c’est le même que l’on m’a proposé avant le lunch. Ce que ça ne disait pas, c’est que c’est sur un chemin forestier une majorité entre Grimentz et Vercorin, alors que je m’attendais à des sentiers. Forcément, c’est plus roulant, et surtout plus facile dans les montées même pentues. Il y a deux montées de catégorie 4 sur ce tronçon. À certains endroits, la vue est vertigineuse, et ça plonge pas mal à la verticale. C’est toujours étonnant de voir des maisonnettes et fermettes aussi isolées en montagne.
En arrivant aux limites de Vercorin, le gravillon du chemin forestier devient asphalte et route de montagne, plus roulant. Je vois deux enseignes de Vercobike, mais je n’arrive pas à trouver le départ du sentier de descente. Il y en a un qui part du sommet du Sigeroule (1866m), mais il faut emprunter le télécabine pour y monter. Je poursuis ma descente vers Vercorin et je fais vite le tour de la vieille partie du village. Il y fait tellement chaud, qu’il y en a un qui a laissé sa fourrure à l’intérieur avant de sortir prendre du soleil. Faut dire qu’il est un peu pâle. Il a besoin de soleil pour avoir meilleure mine.
Pour la suite, j’improvise ma descente vers Sierre en empruntant tous les sentiers de randonneurs que je croise, et forcément, qui descendent. J’ai rencontré 4 jeunes cyclistes entre Grimentz et Vercorin, et aucune personne jusqu’à Sierre.
On peut apercevoir la route d’Anniviers en épingles de l’autre côté de la vallée, emprunté plus tôt ce matin en bus. C’est le genre de montée que j’aime bien faire en vélo route. Parlant vélo route, forcément, les parties sur routes asphaltées, j’aurais préféré avoir mon vélo route que mon MTB, le premier est plus adapté.
Arrivé à Sierre, je vois une première Mini 100% électrique de la dernière génération. À venir au Québec bientôt. Encore une fois, dès que les 1000m sont franchis en descente, je suis frappé à pleine figure par la chaleur et l’humidité.
Je me rends dans le petit vieux Sierre, et le tour se fait en 5min. Pas grands choses à voir ici. Je peux soit retourner au camp de base ou aller ailleurs.
À suivre, il est tout juste 15h.
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