08 juillet, 2025

Zermatt, les vraies vacances des vacances commencent

En me levant ce matin, j’achète en premier lieu mon billet de train pour ma prochaine destination pour la fin de mon séjour. Départ à 8h37, pour une arrivée à 9h50. J’aurais presque 600m à parcourir avec tout mon bagage entre la gare de Zermatt et l’hôtel, sans compter qu’il faut monter vers l’hôtel, que j’appelle mon hôtel pour que l’on vienne me chercher à la gare. 

En quittant l’hôtel, l’ascenseur est tellement petit que j’ai du faire deux voyages, l’un pour ma boîte, l’autre pour mes sacs à dos. Pour monter sur le quai de la voie 3, j’ai trouvé que mon bagage était de plus en plus lourd, alors l’option navette à l’arrivée devenait une obligation. C’est confirmée par mon hôtel à destination.


Je suis à la gare de Visp en moins de deux, en direction de Zermatt, le paradis de la randonnée pour ses 400km de sentiers, et surtout le paradis du MTB qui compte plus de 100km de trails accessibles en MTB sans compter l’accès aux sentiers de randonnées (en respectant bien sûr les marchers), même si certains accès en hauteurs ont été défendu depuis cette année via le train du Gornergrat. Pas grave, il y a encore des possibilités, même si c’est pour refaire des sentiers connus, ou les refaire jours après jours. 


Arrivé à l’hôtel à 10h10, ma chambre n’est pas prête, elle le sera après 15h. Aucun problème, j’avais prévu le coup. J’étais déjà habillé pour rouler à plus de 25C. Mon vélo est monté en moins de 10min, mais j’oubli un détail. Je retourne à la réception et Bernard m’accueille. Il me reconnaît, c’est ma cinquième visite dans son hôtel. Je lui demande la météo en altitude. Pas chaud chaud. Il fait tout juste 19C sur Zermatt, il faut soustraire 10C plus haut, et il fait 7C au Gornergrat (3090m). Pas grave, je ne compte pas monter cette fois-ci là-haut aujourd’hui. Je sors donc de mon gros sac à dos gilet long Icebreaker 200, mes pantalons de ski de fond et ma veste Gore Tex de pluie comme coupe vent. Je mets le tout dans mon petit sac à dos de 14lbs. 


Je me rends à la gare du Gornegrat pour acheter ma passe de MTB multi-jours. Ils ne la vendent plus puisqu’il est défendu maintenant d’y monter à bord un vélo. Plan B, direction Information Touristique. En présentant ma carte de train, j’ai 50% de rabais, ouf, le billet 5 jours est de 183CHF. Avant de monter, je vais me chercher un sandwich dans la sandwicherie habituelle. Un peu plus cher qu’à l’épicerie, mais bon. 

Passe en main, sandwich dans le sac, je dois quand même faire un arrêt à l’épicerie pour 1,5 litres d’eau, avec la fraîcheur dans les hauteurs, je ne pense pas en avoir besoin autant. Direction station Sunnegga pour prendre le petit train qui monte justement à Sunnegga (2288m) pour poursuivre en télécabine jusqu’à Blauherd (2574m) pour y descendre et débuter ma journée sur deux roues. 

Je me rends au point photo à 2590m et demande à un randonneur de me cadrer avec le Matterhorn. C’est réussi. Direction le lac Stellisee (2538m) par sentier de randonneur qui monte jusqu’à 2600m tout rond avant de redescendre sur le lac. Je ne m’arrête pas pour des photos, c’est ma cinquième visite à ce lac, qui par temps clair et sans vent donne de magnifiques photos. J’aurais moins de chance aujourd’hui. Le ciel se couvre et la pluie est attendu en hauteur vers 15h et au village en soirée, et toute la nuit jusqu’à la moitié de l’avant-midi. 









Après les photos d’usage, je monte à Flulalp (2617m) pour dégourdir le cardio, parce qu’au niveau des jambes, ce n’est pas un problème. Assez de force mais je cherche l’air à l’effort en haut de 2500m. 









Trouvez l’erreur. De tous les vélos à Fluhalp (2617m), un seul n’est pas un eMTB. Maintenant, je ne croise que des eMTB. Tellement qu’un randonneur me voyant arriver me félicite d’avoir monté jusqu’ici sans assistance électrique. J’ai remarqué que les eMTB faisaient vieillir et grossir. JF et André, attention de sur utiliser. 



Photo d’usage encore à Fluhalp, je fais vite, puisqu’il faut consommer sur la terrasse et cette fois-ci, j’en avais pas besoin contrairement à ma première visite en 2018. Le temps est couvert au sud du Matterhorn. En regardant la météo en direct, c’est pluie et neige qui tombent du côté italien. Il pourrait y avoir de la neige également de ce côté-ci plus tard en fin de journée. La température n’était pas chaude pour une première fois depuis mon arrivée. Juste assez frais pour rouler en MTB, mais un peu frette en hauteur, j’ajoute d’ailleurs une deuxième couche de merino pour descendre. Au nord, le ciel est encore d’un beau bleu.













Afin d’aller rejoindre le départ de la piste de descente qui était en construction lors de ma dernière visite, j’improvise un tracé pour rejoindre Zermatt et la télécabine qui monte à Riffelberg (2583m). Je décide de descendre par Egge (2117m) et Ze Gassu (2049m) mieux connu comme étant Findel. J’ai déjà fait le sentier, mais aujourd’hui, c’était plein de randonneurs et le sentier était marqué par de nombreux impacts d’éboulis de pierres, et par endroits fraîchement entretenus, mais sur fond mou. Un peu plus bas, le sentier est fermé et dévié. Je dois porter mon vélo pour monter quelques 20m, marcher le tronçon du contournement, et reprendre le sentier 300 mètres plus loin. Je poursuis la descente, je suis presqu’à Egge.












De Egge, ça descend encore vers Ze Gassu, mais j’opte pour un sentier de randonneurs qui étire ma descente, question de pédaler un peu. Après je descends. Après avoir passé Ze Gassu, premier sentier à droite qui mène à la fameuse Gnarly Trail, l’endroit où il y a eu un accident d’aéronef, mon drone en 2018. Je ne fais pas beaucoup d’arrêts photos, primo le temps est gris donc pas mal moins beau sur photo, et secondo, c’est ma cinquième visite à Zermatt, donc je connais très bien le coin, et les souvenirs sont déjà en mémoire.





Une fois au point d’impact sur la Gnarly Trail, je regarde plus bas, aucun signe de vie de mon drone, je poursuis mon chemin jusqu’au point de vue de la croix sur Zermatt que vous trouverez sur mes autres visites. C’est un beau spot photo quand il fait beau.







Je poursuis ma descente jusqu’au village pour aller rejoindre le télécabine qui mène à Furi (1862m) et Riffelberg (2583m). En montant, pause collation, et je vois plusieurs skieurs qui redescendent. À défaut de me répéter, on y fait du ski alpin toute l’année à Zermatt, c’est à dire sur le glacier à Klein Matterhorn à 3883m. 





Une fois à Furi, je transfert vers Riffelberg, et voici une nouvelle trail de descente qui n’existait pas lors de ma dernière visite en 2019. Je dois l’essayer maintenant. 








Arrivé à Riffelberg, il commence à pleuvoir, plus haut il neige. Alors pas de temps à perdre. Je vois un nouveau spot photo, je m’y rends mais personne pour me prendre en photo. Ensuite, je me dirige vers le début de la piste de descente à Riffelberg, il y avait déjà 4 à 5 virages de fait en 2019, allons voir. Arrivé au départ, la piste est un peu défaite par d’autres travaux en cours. Donc je descends sur le chemin de montagne jusqu’à 2425m où un autre départ de piste était en construction en 2019. Je m’y lance. 







Ce n’est pas top niveau, mais bon. Il y a deux courbes en épingles qui ont disparu avec un éboulement, courbes qui ne sont toujours pas reconstruite. Je poursuis et en entrant sous les arbres, on est à un autre niveau. Sentier flambant neuf, très bien aménagé et surtout très roulant. Ce sera comme ça jusqu’à Riffelalp (2222m).









Après, plus rien, il faut prendre le chemin de montagne assez pentu (jusqu’à 26%), et descendre jusqu’à Untere Riffelalp (2100m) pour retomber sur le nouveau sentier vue en télécabine. Très bien fait, surface béton et très roulant, jusqu’à Furi. 




Désolé, mais en roulant, je ne peux pas nettoyer en continu la lentille de la 360 qui est marqué par les gouttes de pluie. 















Pour terminer cette journée, puisqu’il tombe toujours quelques gouttes de pluie, je poursuis dans la Kate Moos, piste que j’ai déjà rouler plusieurs fois, elle mène au pied de Zermatt plus bas.



Je fais un tour de village rapide et je me rends à mon camp de base, l’hôtel Aristella qui est mon camp de base à toutes mes visites. Bernard, le proprio revient me saluer. Je récupère ma carte de chambre, douche et je ressors au village prendre ma crêpe au chocolat noir suisse. Entre temps, je croise le même groupe de cor des Alpes qui se déplace pour faire entendre leur musique. Pour la seconde fois, les chèvres descendent le village. C’est une attraction touristique. Des enfants montent les chèvres dans les champs et passent à 9h sur la rue principale, et repassent après 17h une autre fois.

























Je poursuis ma tournée du village et je prends le temps d’aller revoir les montres Hublot et Omega. Chez Hublot, c’est la même femme qui me reçoit, elle y est depuis 15 ans, et ce rappelle du gars avec l’accent canadien. Je voulais juste revoir l’édition spéciale Hublot Zermatt de troisième génération, et elle m’a également montré une autre édition limitée, la 20th Anniversary All Black de Hublot, qu’elle m’a assorti avec un bracelet rouge (option de 340CHF). La montre se détaille 22 900CHF, converti au taux en vigueur avec les taxes une fois entrée au pays, on parle de 48 115$, alors qu’elle se vend à Montréal 36 200$ taxes incluses.





Chez Omega, je demande de voir encore la dernière James Bond 007 en titane. La dame me pose la question, comment avez-vous trouvé le dernier film? Je suis tombé sur une fan de 007 et qui connaît très bien ses produits. On va parler de James Bond et les films, les montres Omega James Bond et j’en passe. J’apprends que celle qui m’est présentée n’est pas une édition limitée, mais une édition spéciale. Ce qui veut dire qu’elle est toujours fabriquée, donc disponible 3 ans après sa sortie. Elle me montre également la James Bond 60e anniversaire, aussi édition spéciale, donc toujours en fabrication. J’ai la 50e anniversaire, et lorsque je l’ai acheté, elle était en édition limitée. Pour les montres devant moi, et avec le taux de change actuel, c’est beaucoup trop cher, l’une ou l’autre. Le prix canadien est plus avantageux. Même chose pour les boutons de manchettes Omega 007 Dr No que je voulais rapporter. Ils sont au final 325$ de plus qu’à Montréal. 



Je prends que cette photo pour Christian. Aucun intérêt pour Breitling. 



Je déambule dans le village et j’arrête acheter deux Icebreaker aux couleurs de Zermatt. Ouais, là je réalise que le taux de change n’est vraiment pas avantageux. Deux t-shirts 125 Lite pour 200CHF tout rond, faite le calcul, c’est 172$ par t-shirt. À Montréal, lorsque l’on paye 175$ et plus, on est dans du 250 voire 300 et non du 125 Lite (je parle ici du classement des épaisseurs de laine chez Icebreaker). J’ai aussi acheté deux jersey de MTB, l’un au couleur de Zermatt 70CHF, et l’autre aux couleurs du championnats UCI MTB 2025 dans le Valais, 79 CHF. Après mon magasinage, souper dans un restaurant italien. Entre le repas et le désert, j’aurais de la compagnie.













Demain, il annonce de la pluie et très frais, voire froid. Je m’ajusterai en conséquence. La pluie s’invitera également la jour suivant. 







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