Ah la pluie, ça me permet d’écrire en attendant pour aller souper. Donc revoici la suite. Tel que prévu par la météo qui est aussi juste qu’une montre Suisse ici, la pluie a débuté cette nuit accompagné d’un violent orage classé 3 (tonnerres, éclairs, risque de glissements et chutes de roches en montagne) selon Météo Suisse. Au levé, il pleut, l’orage s’en vient d’ici peu. Je déjeune et l’option d’aller à Luzern est retenue. La pluie commencera là-bas à 14h. Donc ça me laisse le temps de courir la chaleur et le soleil. Ici, il fait tout juste 20C.
Le train quitte la gare à la deuxième minute de chaque heure, donc j’ai le temps pour attraper celui de 9h02. 47 minutes plus tard, je suis à nouveau à Luzern, c’est ma troisième visite ici, je connais. J’ai 4 heures top chrono pour flâner sous un soleil radieux et chaud (29C). En me tournant vers d’où je viens, c’est gris noir alors que ça tombe fort à la montagne, contrairement en chemin, je me dirigeais vers le beau temps.
J’en profite pour faire rapidement le tour de la principale attraction touristique ici avant que les autobus amènent son lot de touristes, le Kapellbrücke, un pont en bois construit en 1333, et reconstruit en 1994 après un incendie. En le marchant, une paroi a d’ailleurs été conservée telle quelle.
Je poursuis mon tour de ville, seulement par la vieille partie. Encore à 10h, les rues sont encore vides de touristes, mais dès 11h, ce sera plein de monde. J’en profite donc pour faire la rue des détaillants de montres.
Je commence par un arrêt chez Omega. Je suis toujours surpris que j’en sais toujours plus que certains vendeurs, peu importe le produit. Je demande s’ils ont les bracelets NATO 007. Le vendeur n’est pas au courant. J’en cherche un pour ma montre 007. Avez-vous une montre 007 ou des boutons de manchettes 007. Non, j’en ai jamais vu. Alors je regarde l’inventaire, et j’y vois la dernière montre Omega James Bond 007 en vitrine. Il me l’a fait essayer, il reconnaît un connaisseur. Montre et bracelet tout en titane, un poids plume au poignet. Sur son cadran, aucune mention 007, ce n’est qu’à son dos. Aucun succès, faudra faire un détour chez Omega Zermatt, les deux vendeuses connaissent leurs produits. En sortant, il m’offre le gros catalogue 2025, mais je lui dis que je suis en séjour de vélo, pas de place pour traîner ce gros livre à couverture rigide.
Ensuite, un arrêt chez Breitling. Je n’aime pas le design de ces montres, mais bon, je fais une visite pour Christian qui les aime bien. En entrant, ce n’est pas les montres qui attirent mon attention, mais une moto Thriumph, édition spéciale Breitling, numéro 13 de 270. J’ignorais la coopération entre les deux. Le vendeur me dit que c’est la deuxième moto, la première étant une moto plus classique comme les Thriumph Bonneville, celle-ci, est une Triumph Speed Triple 1200RX Breitling Limited Edition. Je jette rapidement un œil sur les montres sans plus.
Je m’enfarge les jambes deux portes plus loin, chez Tag Heuer. Je suis en bermudas et t-shirt Icebreaker, par cette chaleur, pas question de magasiner en habit, de toute façon, je ne l’ai pas apporté avec moi. En entrant, on m’accueille gentillement. Voulez-vous café, thé, ou une bouteille d’eau? Non merci. Je peux vous montrer notre nouveauté? Bien sûr. Voici les nouvelles Monaco en édition spéciale (les deux à droite). Nous avons d’autres choix de couleurs. Vous savez, nous offrons 5% de rabais. Est-vous de l’extérieur? Oui, du Canada. Alors vous sauvez également la taxe Suisse. Elle sait vendre et veut vendre. Je peux aussi vous montrer une édition limitée One of 270 exemplaires (celle à gauche), la Monaco Chronograph Stopwatch à 12 250$. Ces trois montres sont en titane. Celle du centre se vend 13 400$, et celle avec une touche rose (dans la vitrine elle paraissait rouge), 14 000$. À choisir, ce serait la Stopwatch.
Je poursuis ma visite et je tribuche cette fois-ci chez Hublot. Lire mes autres blogues. Ici, accueil feutré, café, thé, eau glacée, ou vous aimeriez autres choses? À Zermatt, c’était un verre de champagne. J’aime bien les vraies montres mécaniques, et j’aimerais bien avoir une Hublot, mais depuis que je connais la marque, les prix ont plus que doublés, notoriété croisante oblige. Lors de ma dernière visite chez Hublot Zermatt, j’avais « yeuté » la Hublot Ferrari GT, en édition limitée et j’avais essayé la seconde édition de la Hublot Zermatt, fait du granite du Matterhorn.
Cette troisième édition n’a pas de particularité (la première intégrait quelques fils du cordage de la première ascension du célèbre bloc pyramidale). Celle-ci, en stainless n’est offerte qu’à la boutique Hublot Zermatt et qu’à une exception près. Prix demandé, 15 890CHF (de mémoire, je reconfirmerai chez Hublot à Zermatt si je fais un détour). Cette édition spéciale vient avec deux bracelets cuir/silicone, un gris et un blanc pour l’hiver, et avec le tournevis spécial pour changer les bracelets. Une Hublot normale ne vient pas avec un tournevis, il faut passer en boutique pour un changement de bracelet vissé. Le vendeur, contrairement aux autres endroits, prend le temps d’ajuster chacun des bracelets à mon poignet tout en m’expliquant tous les détails et caractéristiques des montres. Entre temps, on échange aussi sur mon séjour à vélo.
La seconde, montre en titane, est la Hublot Luzern, dont le fond du cadran est fait 50% du bois original du Kapellbrucke, 50% carbone. Le vendeur m’a tout expliqué avec tous les composants bruts dans un display. Offerte qu’à Luzern, à quelques CHF de plus. Bracelet en cuir brun/silicone noir.
Enfin, puisque je n’arrivais pas à choisir, il a sorti la Hublot Sport titane/carbone première édition toute noir. Prix demandé, 22 890CHF. Bracelet en silicone noir. Très légère comparé à la Zermatt, mais mon choix s’arrête sur la Hublot Zermatt.
Avec tout ce magasinage, ça creuse l’appétit. En chemin, je vois une nouvelle marque que je ne connais pas. Fred, cool. Je connais bien Frédérique Constantin, j’en avais d’ailleurs acheté une lors d’un de mes voyages ici, que j’ai changé 24h après pour une Baume et Mercier.
Je poursuis mon tour de ville, je sais où j’irai manger donc je flâne jusqu’à 12h30. Je zigzag jusqu’au bord de rive du Kapellbruche pour aller manger pendant qu’il fait encore beau et surtout très chaud. À deux reprises, j’entre dans une boutique climatisée (plutôt rare) pour me rafraîchir. Chez Mammut, je vois une belle casquette, mais pas ma couleur. Prix vendant de 29CHF (en sortant du train au retour à Engelberg, j’entre en boutique Mammut, la même casquette est à 47CHF!!!). Il faut savoir où magasiner. Puisque Luzern n’a pas changé depuis mon dernier passage, revoici 10 ans plus tard.
Immédiatement après le dîner, le ciel se couvre rapidement. La météo annonce des alertes de classe 3 à 14h. Donc, la décision est simple, je retourne en montagne. Le temps de me rendre à la gare, ça tombe comme des cordes à 14h pile. Mon train est à 14h10 et prendre les mêmes 47 minutes pour retourner à Engelberg.
J’attends donc une dizaine de minutes mon train, ça me permet de commencer ce texte avec mes premières photos. Le retour se fera sous une pluie soutenue, on y voit pas très loin. Il y aura une petite pause en sortant du train, le temps de flâner aussi au village quelques minutes, avant une pluie soutenue jusqu’à 19h. Demain, il annonce beau pour au moins 4 jours. De plus, mes souliers et clips pour mes pédales ont été envoyés ce matin en deux envois, dont le second est confirmé pour demain à mon prochain hôtel, alors que pour les souliers, la confirmation de la réception est entre 24hr et le 1er juillet,
Forcément la température n’était pas de mon côté aujourd’hui, donc je n’avais pas le sourire fendu jusqu’aux oreilles devant le paysage montagneux de Suisse, mais j’ai tout de même trouvé un sourire à croquer.
Maintenant, je profite du retour à l’hôtel en fin de journée pour remettre mon vélo dans sa boîte de transport. Demain direction Grindelwald. Il faut 3h40 pour joindre ma prochaine destination avec un changement à Luzern et un autre à Interlaken. J’aurais 5 minutes à chaque transfert pour faire le changement avec mon lourd bagage. Je vais faire attention pour ne tirer ma boîte qu’avec le bras droit. Je crois que ma montre Garmin a été endommagé lors du transport entre l’aéroport et ici. Elle a dû frapper une tête de vis tout près de la poignée, puisqu’en avion elle était intacte. J’ai regardé les nouvelles Fenix 8 hier sur le site Garmin. Avec une Hublot, je peux avoir 12 Garmin.
Cette journée de pause obligée m’aura permis d’épargner mes souliers Mavic, en attendant mes nouveaux Shimano en Gore Tex. Selon le dernier suivi d’envoi, les souliers devraient être livré le 27 juin, j’espère qu’ils seront déjà à l’hôtel à mon arrivée.
Finalement, en regardant mes parcours planifiés à Grindelwald pour les prochains jours, l’App Garmin Connect m’indique du VO2 Max à 48 et un âge de 5 ans de moins que mon âge véritable. Données que je ne regarde pas vraiment. Voyons si ça va changer d’ici la fin de mon séjour.
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