Ce matin, départ pour Grindelwald (1035m). Le transfert se fait en train et prendra 3h43 d’une gare à l’autre avec deux transferts, le premier à Luzern et le second à Interlaken. Puisque tous mes déplacements sont déjà programmés dans l’App de CFF, dès 7h ce matin je reçois un message que mon train de 8h02 sera en retard de 7min. Je n’ai que 5 minutes pour faire le transfert du quai 14 au quai 12 une fois à Luzern, donc techniquement, je manque mon second train.
La journée s’annonce encore chaude, très chaude. Finalement c’est l’été, j’oubliais. Je quitte Engelberg, il fait tout juste 16C, je suis en short et t-shirt Icebreaker avec un bib de vélo en dessous. Ma chambre à l’arrivée est annoncée à 15h, donc je pars déjà en tenu, je changerai mes shorts une fois rendue. Il annonce 28C à mon arrivée, donc inutile de se mettre en long ce matin.
Arrivé avec 3min de retard (les cheminots s’organisent toujours pour rattraper au mieux l’horaire), je n’ai que 2min pour courir avec ma boîte de 85lbs (je pensais qu’en y mettant quelques trucs, ça serait plus facile sur roulettes que dans le dos, erreur). Le train était complet et j’ai fait le voyage entre Luzern et Interlaken pendant 1h40 dans le wagon du fret avec mon vélo. Zéro confort, et il faisait chaud. En consultant l’App une fois en route, j’ai vu que le train suivant était 10min après, avoir su.
La route (le rail) défile tout comme le paysage. Ça me rappelle des souvenirs de 2015, j’avais fait la même route mais en vélo route. Après le lac Sanersee en sortant de Giswil (492m), la route qui menait au lac Lungerersee (693m) se présentait sur une pente moyenne de 12% et des pointes de 22% sur 2km. Il faisait plus de 32C, on en a transpiré un coup. J’étais avec mon frère et tonton Jean. Mais on ignorait ce qui nous attendait, le lac Lungerersee, d’un vert émeraude magnifique. C’était la petite récompense de l’effort. Et bien, le revoici. Pour la photo suivante, mes compagnons de voyage s’en rappelleront. Forcément, de la voie ferrée, le point de vue est différent.
Voir Suisse 2015






La photo sort un peu mal, mais à Brienz, l’eau était aussi émeraude ce matin.
Le transfert à Interlaken sera moins stressant, j’ai 20min d’attente. En m’alignant sur le train de l’autre côté, je m’assure d’être devant une porte. Ce qui devait arriver, arriva. Le quai s’est rempli avec l’arrivée d’autres trains. Une gang de (oui les mêmes) se sont tous amassés sur le quai pour être sûr d’avoir une place assise. Quand les portes se sont ouvertes, la cohue, mais pas à peu près. Ça pousse, ils n’ont même pas vu le cycliste avec sa grosse boîte (je dois la hisser moi-même à bord sans aide, il y a 3 marches). Une fois à bord, il y a dans le wagon que j’ai choisi deux places réservées pour les vélos. Les attardés prennent toute la place avec leurs grosses valises. J’ai crié, « aye criss, c’est la place réservée pour les vélos », ils m’ont regardé avec de gros yeux, and I said, « this place is for bikes, see the sign, not for luggages ». Stupéfaits, ils ont retiré leurs grosses valises. Thanks. Encore une fois, aucun savoir vivre.
En route plus tôt ce matin, l’hôtel m’a confirmé la réception de mes colis tant attendus. J’arrive à l’hôtel un peu avant 12h mais ma chambre n’est pas prête. Pas grave, je dépose mon bagage, j’essaye mes souliers, bingo, ça fait. Je descends au restaurant de l’hôtel pour manger. Après, je remonte et débute l’assemblage de mon vélo, ça ne prend que 8-10min. J’ajoute les nouvelles cales sur mes nouveaux souliers. Je vais quand même récupérer mes cales sur mes Mavic en soirée avant de les jeter. Mes Mavic m’ont rendu un très grand service, et ils finissent leur longue vie avec moi en Suisse, pas mal n’est-ce pas? Je les ai usé à fond, pas parce que je ne voulais pas en acheter d’autres, mais ils étaient si confortables, que je ne voulais pas les changer. Toutefois, ça fait deux ans que je fouille l’Internet pour en retrouver, mais Mavic ne les fabrique plus depuis longtemps. Impossible de trouver même sur le site français.
Maintenant, c’est le baptême de mes nouveaux Shimano. Premier constat, ils sont confortables, et s’ajuste en un rien avec le système double Boa. Je vous en reparlerai dans pas long, maintenant, faut aller les casser puisqu’ils sont neuf neuf neuf, beau, beau, beau.
Ce n’est pas pour faire des jaloux, mais c’est présentement ma vue à 20h30 pour écrire. Je sais on ne voit pas pour le moment le sommet du Eiger (3967m), mais ça viendra, juste un nuage qui colle un peu. Bonne lecture.
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