24 juin, 2025

Brunnihutte à plus de trente

Pour le parcours de cet après-midi, je m’assure que la caméra est correctement paramétrée. Donc avec ce qu’il faut pour me faire un sandwich, je me dirige vers Brunni-Bahnen, la station pour joindre Ritis (1600m) en téléphérique. Ça permet de raccourcir l’ascension par ce temps très chaud, même en altitude aujourd’hui. Il en coûte 15CHF avec mon rabais de 50%. Il restera tout juste 260m de dénivelé sur plus de 4km sur une pente en continu et un soleil de plomb. Il n’y a que les derniers 20m de distance que j’ai poussé mon vélo, la pente était trop abrupte et chaque coup de pédales tournait dans le vide sur de gros gravas instables.



Sur ce tronçon, en m’arrêtant pour la photo, un octagénaire s’arrête me féliciter. Il est suisse et parle très bien français. Il me félicite de faire l’ascension en MTB sans moteur électrique. Il dit que les eMTB montent très vite sans se signaler et il trouve ça dangereux, je peux le comprendre à son âge, mais il est très en forme, il fait souvent de la randonnée en altitude tant pour monter que descendre. 





À mi-chemin, il y a une balançoire qui m’appelle. J’arrête pour la pause lunch et reprendre mon air, il fait très chaud et à cette altitude, aucun point d’ombre sur le sentier. J’épuise d’ailleurs mon eau à un rythme fou, comme un gros V12 (vous verrez plus loin). Il n’y a pas meilleur endroit pour une pause lunch, et quelle vue, magnifique. De temps en temps, il y a une légère brise d’air plus frais. Mais la chaleur tient le coup. J’ai fait une petite vidéo 360 pour vous montrer, mais mon App sur iPad ne vent pas se mettre à jour. Ça ira plus tard ou à la maison.




Je poursuis la seconde moitié de la montée pour joindre Brunnihutte à 1860m. Il y a un très petit lac Klettersteig arrivé à destination, qui offre sur tout le tour de son rivage un sentier pieds nus. Il permet de faire le tour en marchant pieds nus pour découvrir les sens. Ce sentier (j’aurais dû prendre une photo) est parsemé de différents éléments (terre, sable, boue, pierre, cailloux, et autres, tant sec que dans l’eau) que l’on marche. J’ai lu après qu’il y avait un sentier de 1000 mètres réservé à la marche pieds nus qui se termine au lac.



Comme j’avais épuisé toutes mes réserves d’eau, je vais m’acheter deux bouteilles de 50cl, 11CHF (lire 19CAD avec le taux d’aujourd’hui!!!). Plus l’on prend de l’altitude, plus c’est cher pour boire et manger. Mais je n’avais plus d’eau, et à cette température (que voici), l’eau est essentiel lorsque je suis actif. À l’épicerie au village, une bouteille Evian de 500ml coûte 1,10CHF (1,88$cad). J’oubliais, il a fait tellement chaud, que mes souliers ont séché durant la montée.






Et ça tiendra ainsi jusqu’à 17h. Donc après en avoir transpiré un coup sur la montée, je descends par sentiers de montagne, trails et sentiers de randonneurs, et au limite de la ville, sur route de montagne asphaltée, 














Une fois au village, je me dirige vers mes deux options, vous vous rappeler plus tôt ce matin. Je me rends au bike shop du téléphérique vers Titlis. Ils vendent deux modèles de souliers de MTB, Crank Brothers, et Addidas Five Ten. Vraiment trop cher, le second, ils le vendent 280CHF auxquels je dois ajouter les clips Shimano à 20CHF, total 300CHF (512$cad!!!, je viens de les voir au Québec sur Google à 190$). Forcément, si ma semelle cède dans quelques jours, je n’aurais pas le choix pour poursuivre mon séjour sur deux roues. J’attends à Grindelwald, j’aurais probablement un meilleur prix et autres choix. Je file à la dernière option, autre magasin de sports, rien, ils ne sont pas dans le MTB.

L’après-midi étant encore jeune, je décide d’aller dans le Trail-Arena. C’est dans le secteur de la coupe du monde de MTB qui a eu lieu il y a 2 ou 3 semaines ici. Je pensais y trouver une quantité de trails, il y en a bien 12 mais de très courtes trails, sauf la 12 qui part de plus haut à Trubsee. Je fais les 1, 3, 4, 6 (qui est la fin de la 12) avant de retourner à l’hôtel pour une douche et une première lessive avec mon nouveau sac Scrubba. 







Demain matin, je me rends au téléphérique pour joindre Jochpass. Je m’informerai avant des conditions des trails, parce qu’à partir de Brunnihutte, on voit bien qu’il y a encore de la neige à la hauteur des sentiers de descentes. Ce sera ma dernière journée en MTB puisqu’il annonce ensuite de la pluie, de fortes pluies orageuses pour jeudi. Autrement que de rester dans la chambre, je pourrais bien aller passer la journée à Luzerne, tant qu’à être à 53 minutes en train. J’ai déjà visité deux fois, mais ce sera quand même mieux que de regarder les 4 murs à l’hôtel. Engelberg a déjà été arpenté dans tous les sens, tant à pied qu’en vélo. On fait vite le tour. Tous les plans sont fait pour être changés. Vive les vacances. 

Ah oui, avant d’oublier, voici un vrai V12, juste devant la gare, je suis un peu déçu de son propriétaire, il a encore ses pneus d’hiver par une telle température. Pas fort, ou pas un sous pour acheter de vrais pneus d’été.






Notés: il est déjà 23h, et ça fait deux fois que je sors de la chambre pour dire à mes nouveaux voisins de se la fermer. Un groupe de chinois qui ont prit 3 chambres, ça cri, ça claque les portes, et ça se chicane. Premier avertissement avec politesse (ils ne parlent que mandarin, et pas moi). 12 minutes après, je n’ai pas été poli, ils n’ont rien compris de ce qui sortait de mes poumons, mais à me voir aller, ils ont finalement compris. Hier soir, c’était une gang de français qui ont fait la fête au bar jusqu’à 1:30 du matin. Ce matin au déjeuner, ils avaient tous la gueule de bois. La nuit fut courte pour tout le monde. 



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