La journée s’annonce sous un soleil de plomb, beau et chaud, mais demain, il fera 5C de plus. Alors j’opte pour une première sortie vers Furenalp (1845m) pour me rendre à Stauber (1635m) pour redescendre à Engelberg (1004m) par l’autre rive de la rivière Stierenbach qui prend sa source dans les hauteurs de Stauber et passe par Engelberg.
La journée débute encore par un arrêt au bike shop. Il est fermé mardi et mercredi. Je retourne prés de l’hôtel, il y en a un petit, il est ouvert que les jeudis et vendredi. La raison de mon arrêt, la semelle d’un de mes souliers commence à décoller, pas une bonne chose. Le temps fait son œuvre. J’avais déjà commandé des nouveaux Shimano avant mon départ, plutôt pour avoir des souliers qui résistent à l’eau, pas pour remplacer ceux dont les semelles sont en fin de vie. Il me reste deux options, j’irai en fin de journée. Je dois juste faire attention à ne pas tirer sur la pédale droite, pas évident en montée.
Avant de quitter l’hôtel, j’ai demandé dans quel sens faire mon parcours matinal. Sens horaire, car pour monter c’est très abrupte. Ça monte à plus de 45 degré à certains endroits. Sur une dizaine de mètres de dénivelé, ça se fait bien mais sur +500 mètres de dénivelé, c’est autres choses. Au fait, je n’ai croisé aucun cyclistes sur un MTB, mais quelques uns sur des eMTB. Il y a même un randonneur sur ma montée de Brunnihutte qui m’a félicité, me disant qu’il n’y a plus de MTB ici, et trop de eMTB. Forcément ça aide à monter, et plus vite, sans respecter les randonneurs, alors qu’à coup de mollets, c’est plus lent et moins agressif envers les randonneurs.
En descendant de Stauber, j’ai croisé 3 cyclistes d’au moins +70 ans qui montaient sans effort ou presque en mode turbo sans presque pédaler. Sur ma montée jusqu’à Furenalp Bahn à 1100m, je me suis amusé à dépasser des eMTB et autres vélos électriques. Pour faire le circuit en sens horaire, il faut prendre le minuscule téléphérique pour 6 personnes et maximum 2 vélos. Je paye les 19CHF demandé et je monte. Ça me fait penser qu’en écrivant ces lignes, j’ai un rabais de 50% avec ma carte de train, j’ai oublié.
Rendu à Furenalp (1850m) sans effort, photo et je quitte. Oups, avant j’installe ma caméra 360 sur mon casque, je mets en fonction et go. Je quitte par un sentier de randonneurs vers Stauber. À l’hôtel, on m’averti que les randonneurs locaux n’apprécient pas d’avoir des MTB sur leurs sentiers, mais c’est permis, et je laisse la priorité, ou je m’arrête pour céder le passage en disant merci. Vous vous rappeler de Suisse 2016, merci en Suisse allemand est la même chose, mais ça s’écrit Mèrssi.
Je fais mon petit bonhomme de chemin (de sentiers). Effectivement, en MTB non assisté électriquement, ça se fait en sens horaire. D’ailleurs je ne vois pas comme monter même en eMTB à certains endroits si ce n’est de pousser/porter le vélo. J’ai même descendu un secteur de quelques 30 mètres à côté du vélo. Trop étroit, trop pendu, trop risqué. À certains endroits, les vaches ont priorité, donc il faut attendre qu’elles cèdent le passage.
Je ne prends pas beaucoup de photos, il faut faire un arrêt afin de capturer le moment présent, et j’ai tout qui s’enregistre sur ma tête, et en 360 degré, je verrai à la maison. Arrivé à Stauber, j’essaye de monter plus haut, il y a une grosse barrière en acier barrée. Les randonneurs peuvent passer par leur passage réservé, mais mon vélo ne passe pas, trop étroit. D’ailleurs, à certains endroits où l’on retrouve les fils électrifiés, il faut passer le vélo à bout de bras lorsque clôturé dans ces passages étroits. Autrement, on ne fait qu’ouvrir la clôture ou le fil électrifié, on passe et referme derrière soi.
Je suis présentement assis dans le grand parc d’Engelberg en train d’écrire, et je viens de voir l’heure. 19h30, c’est le temps d’aller manger et je terminerai plus tard.
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