Bon, j’en était à la descente vers Engelberg. Mais avant, j’ai oublié quelques photos.
La suite du texte est commandité par le restaurant. Le service est tellement long que j’ai eu le temps de poursuivre. Donc, sur les premiers dénivelés en descente, je croise 3 hommes de +70 ans en eMTB. Ça l’air si facile à monter alors que j’y descends molo. La pente fait +45 degré. C’est pentu.
Après avoir franchi la barre des 1500m, je vois un sentier de MTB (l’enseigne marqué d’un vélo sur fond rouge) à ma gauche au lieu du sentier de montagne. Gauche toute. Au début, il faut éviter les cadeaux des vaches, fraîchement déposés ici et là. Beaucoup plus loin sur la descente, j’ouvre le chemin mais le fil électrifié est aussi marqué par une banderole de sécurité. Est-ce pour ceux qui y montent, ou pour ceux qui y descendent. Je passe et continu mon chemin. Oups, un premier torrent à franchir, l’eau descent du glacier du Titlis, froide, très froide et de bon courant. J’évalue qu’en pédalant rapidement, ça passe. D’un autre côté, la banderole était-elle là pour ça? De bons coups de pédales, je traverse, et ce qui devait arriver arriva. Ben non, je n’ai pas pris un bain glacial. Mais j’ai les pieds mouillés et gelés. Ça va sécher, ce n’est que de l’eau. Pas de photos, c’est enregistré sur ma tête.
Et bien, cette expérience s’est reproduite encore quatre autres fois, et la dernière, de l’eau à demi mollet. Et pourquoi insister et passer, et bien je ne voulais pas remonter les centaines de mètres de dénivelé. Dès que je vois un petit pont de randonneurs, je retraverse la Stierenbach pour ne plus à mettre les pieds dans l’eau. Même les Shimano attendus n’auraient pas survécu dans 18 pouces d’eau glacial. Les pieds bien mouillés, direction de l’hôtel, je ne peux changer de souliers, mais des bas secs aideront à moins geler.
Changement de bas, et arrêt à l’épicerie. J’achète le nécessaire pour me faire un sandwich. Total de 4,90CHF, une aubaine comparé au sandwich d’hier préparé dans un café pour 17CHF.
Au fait, lors de mon changement de bas, j’ai regardé si tout était sur vidéo. Hélas non. Et je ne remonte pas pour tout refilmer. La caméra était en mode boucle, et j’ignore pourquoi, je n’utilise jamais ce mode. Ce mode permet d’enregistrer en continu mais en ne gardant que les 10 dernières minutes. Inutile en voyage à vélo. Je me suis assurer être en mode vidéo pour la suite. Enrageant, mais je dois faire avec.
Je me dirige vers Brunni-Bahnen pour la suite.
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