Après un lunch chaud et copieux, je me lance dans la longue descente à travers sentiers de randonneurs et chemins de montagne pour joindre Lauterbrunnen. Suivant l’heure de mon arrivée, j’évaluerai la suite de la journée. Il est impossible de remonter vers Grindelwald en train avec un vélo. Trop de touristes. Pour y arriver et repartir, mon MTB est dans sa boîte, alors aucun problème.
Je quitte donc Allmendhubel avec mon petit bonheur, mon MTB et mon sac à dos de 10 tonnes. J’ai toujours avec moi mon gros cadenas et le câble (3,6lbs, c’est moins que mon gros Abus Granit de 4,2lbs) pour sécuriser mon vélo lors des arrêts, mon nouveau iPad Air et son cover protecteur tout risque (3,2lbs), mes outils et pompes, caméra 360, crème solaire, crème anti moustiques, batterie 20000mAm et autres gogosses. Pourquoi mon iPad, c’est que mon cellulaire appartient à mon employeur, et il ne m’était pas possible d’y installer une eSIM pour data et ligne cellulaire. Je traîne donc mon iPad (qui a une ligne cellulaire) avec une eSIM pour le data que je partage 24/7 avec mon iPhone afin d’être rejoint, mais aussi pour être géolocalisé 24/7 par mes proches. Il aurait été plus simple d’avoir une eSIM dans un iPhone et laisser mon iPad à l’hôtel. Alors, je pars avec mon petit bonheur.
La descente commence par un sentier de randonneurs pas très achalandé, qui devient plus bas un chemin de montagne, accessible qu’en vieux Land Rover diesel.
À partir de Suppenalp (1850m), retour sur un sentier un peu plus abrupte, mais ça passe. À la vue de Murren, retour sur chemin de montagne et chemins pavés au limite du village.
Je prends la direction de Gimmelwal (1364m), ça roule sur le pavé jusqu’au village. Arrivée à la station du téléphérique, ça ne descend plus, oups. Je remonte un peu dans le village pour trouver un sentier de randonneurs qui descend. 400 mètres plus loin, un sentier sur ma gauche, je descends.
Je retombe sur une route en gravel et 300 mètres plus loin, un autre sentier à ma gauche qui descend. À quelques 1180m, le sentier se sépare en deux, à gauche pour randonneurs seulement, et à droite pour vélo. Le premier descend, le second monte d’une trentaine de mètres de dénivelé. Respectons la règle, je prends à droite bien que ça monte, anyway, j’ai tout mon temps, je suis en vacances.
Rendu sur le plancher des vaches (bien qu’elles sont partout) à 920m, il y a 6,5km sur pavé pour joindre Lauterbrunnen (803m). Sur le chemin, une femme m’arrête. Elle est vêtue du costume traditionnel indien. Dans un anglais fragile, elle me demande où elle peut voir des vaches, je lui répond dans les champs. Il y en a plein partout, mais il est plus facile d’en voir dans les champs, elles sont en libertés. En montant à Murren, et en allant marcher plus haut dans les sentiers, elle en verra partout, suivre le son des cloches. Les petites cloches sont pour les chèvres, et les moyennes et grosses cloches, pour les vaches. Au fait, j’en ai vu deux, une vache et son veau tout près d’ici, en remontant sur 2 ou 3km d’ici, pas besoin de monter à Murren. Ses yeux viennent tous ronds, je comprends pourquoi, elles sont sacrées en Inde, pas ici.
Toujours en chemin, il y a ce distributeurs de fromages. Plusieurs sortes de la régions et quelques liquides également.
Je poursuis mon chemin jusqu’à Lauterbrunnen. En y entrant, je retourne au spot photo, j’aurais probablement la chance d’y être photographié avec mon vélo. Ça fait la file, j’attends. Clic, et je remonte sur la route principale. Je cherche un bikeshop, j’ai besoin d’huile à chaîne. Je ne trouve pas la mienne, je l’ai probablement retiré de mon bagage avant de partir. 30ml pour 13,80CHF. Ça fait cher la goutte.
Il est 16h, comme je ne peux pas prendre le train avec un vélo pour remonter à Grindelwald à partir de Lauterbrunnen, je demande à la station si je peux monter à Kleine Scheidegg (2062m) avec mon MTB. Sur l’App de CFF, c’est interdit. La dame au comptoir me l’autorise puisqu’à cette heure, il y a presque plus de touristes, 30,30CHF et je monte. Je demande si je peux faire un arrêt à Wengen. Oui, le prochain train sera dans 32min.
Je descends à Wengen, 32min top chrono pour trouver un spot photo. J’en connais un mais ça me prendra plus de 30-40min juste pour m’y rendre, puisqu’il faut monter, monter encore. Je monte à gauche, à droite dans le village et le mieux est la vallée de Lauterbrunnen avec des toits. Je redescends au train avec un arrêt à l’épicerie pour de l’eau. Il fait toujours aussi chaud.
À partir de Wengen, il y a quelques 20min pour rejoindre ma destination, Kleine Scheidegg. J’y suis venu en 2015 pour courir après le temps frais. Il faisait 34C sur Interlaken par temps très humide, et 4C au somment du Jaugfrau que j’ai visité pour l’occasion. Cette année, même en altitude, c’est chaud.
À partir de Kleine Scheidegg, je tente de monter à Mannlichen (2222m). Un peu avant 2130m, il y a une pancarte interdisant les vélos, bon à cette heure, je ne pense pas qu’il y ait un problème. Je vois quelques mètres plus loin un banc, j’y monte pour le point de vue.
Deux nouveaux amis viennent me tenir compagnie, ils connaissent très bien le coin, mais je ne parle pas allemand, je comprends qu’en prenant de la hauteur, les points de vues sont magnifiques. Je leur dis que les vélos sont interdits à partir de ce point.
Je redescends sur Kleine Scheidegg pour descendre vers Grindelwald par sentiers et chemins de montagne, qui deviendront en pavé aux limites du village.
Pour quelques passages en sentiers, comme tout le long de la journée, la caméra 360 veille à rapporter quelques souvenirs. J’essayerai d’ajouter quelques extraits rapidement.
Arrivée à destination, j’enregistre mon parcours de la journée de 71km. Il fait toujours aussi chaud. Douche et souper. Demain, il annonce encore plus chaud. La prochaine semaine dans le Valais, ce sera 30C et plus tous les jours. Oups.
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