30 juin, 2025

Pris par un orage violent en montagne

Oups, je suis vraiment en vacances, j’en oubli même mon horaire. Hier, je pensais que j’avais mon transit vers la Valais ce matin. J’ai donc tout fait mon bagage et vélo dans sa boîte hier. Ce matin, je me lève tôt, déjeune et en passant par la réception, on m’informe que j’ai une nuit de plus. Oups, comme j’avais tout prévu longtemps d’avance et également payé 4 des 5 hôtels à visiter, j’ai oublié.

De plus, comme je n’avais pas vraiment bien dormi, je retourne à la chambre essayer de rattraper une heure ou deux de sommeil, mais les bruits du village qui se réveille un lundi matin m’empêche de roupiller. Je sors les deux yeux dans le même trou pour aller à la banque. Avant de partir, j’avais commandé des francs Suisses. Il n’y a qu’un restaurant qui a accepté mes billets. À tous les autres endroits, on me disait que j’avais de vieux billets et qu’ils ne sont plus utilisés. Pourtant un 50CHF jeune ou vieux demeure 50CHF. Je suis donc allé à la banque pour tout changer mes billets. À la banque, on m’informe également que ce sont de vieux billets qui ne sont plus en circulation depuis 4 ans. Je leur ai dit que c’est ma banque qui me les a commandé avant mon séjour, et non des billets que je gardais d’un dernier voyage, bon il me restait un 100CHF de 2019, mais les 900 autres, sont neufs tout en étant vieux. Je vais avertir ma banque au retour à la maison.

Juste à côté de la banque, il y a une boutique Mammut, j’y entre, et ressors avec un t-shirt en merino (125CHF), à bien y repenser, ça fait cher payé, mais bon. Avec toute cette chaleur, j’en ai besoin. J’ai bien 2 manches longues, 5 t-shirts et un polo tous d’Icebreaker, mais j’avais besoin de varier ma garde robe de voyage. Ce weekend, j’ai aussi acheté un jersey de MTB aux couleurs de Grindelwald. Je le porterai certainement dans le Valais. J’ai déjà spoté un jersey là-bas, pas dans ma palette de couleurs, mais je verrai bien, tous comme un autre Icebreaker aux couleurs de Suisse.


Sur le chemin du retour vers l’hôtel, je croise un vrai Land Rover Defender Puma Racing Green, un vrai, il vient d’Angleterre. Conduite à droite. J’ai également trouvé des électrolytes, important pour les jours à venir. Je suis déjà passé au travers de mon Gatorade depuis 2 jours.



De retour à la chambre, il me faut que 8 minutes pour remonter mon vélo, et un dix minutes pour me préparer. 


Comme je pensais déjà être en transit, j’improvise. Le temps est beau et chaud. Je descends vers Lauterbrunnen par le même parcours que samedi pour aller dans les hauteurs vers Sulwald. Arrivé au début du sentier, ce n’est pas aussi roulant. En le planifiant sur Garmin Connect en suivant un sentier de randonneurs, la réalité est tout autrement. Passages étroits et obligation à marcher à côté du vélo et je n’ai que 500-600 mètres de fait dans une montée. Forcément, il n’y a pas de MTB qui passe ici. Demi tour. Sur la carte de SuisseMobile, pour s’y rendre en MTB il faut passer par la petite route qui grimpe en épingles. Ce sera pour une prochaine fois en vélo route, 






Je reprends donc le sentier qui mène à Murren. À moins de 2km de Murren, un rare banc à l’ombre m’invite à prendre une pause lunch. J’avais fait un arrêt à l’épicerie avant de quitter Grindelwald en vélo pour le nécessaire pour un sandwich. Un peu d’ombre permettra de faire refroidir le moteur.









Me voilà à Murren, je fais le tour molo et je trouve enfin un sticker à être installé sur ma boîte de vélo. Je me rends à la nouvelle station du téléphérique. En 2015, il y avait une boutique 007, je demande si elle existe encore. Bien sûr, elle est temporairement à l’hôtel Blumental. Merci. J’y vais faire un tour. Il n’y a que 3-4 gogosses. Je passe mon tour. 







Je me dirige vers Gruschalp. Il y a la seule trail de descente pour MTB aménagée dans la région. 3.3km de descente sur 600 mètres de dénivelé. Elle débute à la station du téléphérique et descend jusqu’à Lauterbrunnen. En y descendant, je pourrais remonter sur Wengen et aller à mon spot photo. 

Il est tout juste passé 14h45 et le temps de couvre rapidement et la température se refroidi subitement. Je lève la tête, c’est nuageux, je retourne la tête, et c’est gris menaçant vers l’ouest, et ça s’en vient rapidement. Vous savez, en montagne le temps peut changer rapidement. Je reçois sur mon cellulaire un avertissement degré 4, orage très violent. Oups, je n’ai pas ma veste de pluie, ce n’était pas prévu. Je dois rejoindre le téléphérique rapidement pour me mettre à l’abri.  J’oubli donc la trail de descente, et j’oubli Wengen. Suivant la météo, ça va tomber très fort jusqu’à 17h30. Je rejoins le téléphérique sous la pluie. Fin de ma sortie vélo. Je redescends malheureusement en téléphérique et je retourne à l’hôtel.









J’étais si près du départ de la trail. Inutile de s’y lancer avec cet orage. 







De retour à la chambre, même rituel. Démontage du vélo en moins de dix, une brassée de lessive et douche. Souper et rédaction en attendant mon service. Au retour à la chambre, je referme mes sacs à dos pour le transfert de demain. 

Ah les vacances, pas d’horaire, pas d’heure

Ouais, les vacances permettent vraiment de décrocher. La nuit dernière, il a fait très chaud, même avec la porte du balcon grande ouvert sur l’extérieur. Et en plus, dès 4am et ce pendant 2hrs, il y a eu de violents orages, éclairs et tonnerres. Rien pour bien dormir. Donc je suis réveillé depuis 4am. Le bon côté, c’est que ce matin, la température a chuté, il fait 19C, quel bonheur. Mais ce bonheur ne durera pas, ça va remonter au dessus des 28C. 


À 7h15, je vais déjeuner. En passant par la réception après pour régler ma chambre, la réceptionniste m’indique que j’ai encore une nuit qui est payé. Ah les vacances, j’en oubli même mon horaire. Je remonte à la chambre consulter mon iPad, et effectivement, j’avais payé via Booking jusqu’à demain. Ça me fait donc une journée de plus. 

En faisant ma grande boucle de 71km samedi, j’ai combiné deux de mes parcours, c’est un peu pour ça que dans ma tête, tout avait été roulé, donc mon séjour ici était terminé. La pluie devrait se terminer avant 8h, je n’aurais qu’à remonter mon vélo en moins de 10min et aller arpenter d’autres sentiers. Par contre avec cette pluie, je vais opter pour des chemins de montagne au lieu de sentiers qui pourraient être boueux et glissant en matinée. 

Je laisse passer la pluie, je vais remonter mon vélo et sortir lorsque ce sera sec. Je poursuis mon séjour, gardant mon horaire en tête. 

29 juin, 2025

Un petit tour à Interlaken

Après le lunch, il fait toujours aussi chaud, sinon beaucoup plus chaud. Je décide de démonter mon vélo à la chambre et le mettre en boîte, ça me prend 8-10min. Il ne sera pas nettoyé, c’est gênant d’utiliser une serviette blanche dans la salle de bain. J’en profite également, tant qu’à avoir chaud, de faire deux brassées de lessive, en espérant que tout sera sec pour demain matin. Je n’ai pas d’air climatisée (élément que je n’avais pas pensé en réservant mes hôtels, bien qu’en Suisse, c’est plutôt rare). Finalement je saute dans la douche. 


Il est passé 14h40, je regarde les horaires de trains pour Lauterbrunnen et Interlaken. Tant qu’à avoir chaud, pourquoi ne pas bouger. J’aurais pu descendre à l’un ou l’autre des endroits en vélo, mais je ne peux pas remonter en train avec. Le départ est à 14h47, j’achète mon billet aller retour pour Interlaken. J’y suis passé en 2015 en vélo route, il n’y a pas grands choses à voir, mais c’est quand même plus grand à marcher que Grindelwald. 

Interlaken n’est pas si achalandé pour un beau dimanche chaud. Ça l’air presque vide de monde à 15h30. Je vais marcher jusqu’à la vieille partie. En quittant l’hôtel, j’ai rempli mon Camelbak de 2,5 litres d’eau, et je vais passer au travers en moins de 2hrs. 


Je me disais que je pourrais aller dans le grand parc au centre de la ville, mais il n’y a aucune partie ombragée. Ce grand espace vert sert majoritairement aujourd’hui comme emplacement d’atterrissage des parapentes, et ce comme à tous les jours. 



La seule façon de prendre une bouffée de fraîcheur est d’entrer dans les boutiques de montres, qui sont climatisées. Alors j’en fais le tour, encore. J’entre chez Lindt, le hic, c’est qu’à cette température, ça ne tiendra pas 5 minutes. Oublions le chocolat pour le moment, mais je ne dis pas non à une boule de crème glacée au Swiss Chocolate. 

Je suis entré chez Omega, voir s’il y avait des bracelets NATO 007 pour ma montre. Rien, il faut commander. Avez-vous les boutons de manchettes 007? Non, il faut commander, toutefois, j’en vois une paire à Omega Zermatt dans le système. Je demande à voir la Omega 007 sous la vitrine. La dame ne sait pas de quoi je parle, elle me pointe à tour de rôle chacune des montres. Je lui dis non, celle au milieu. Elle la sort et je lui dit que c’est une édition James Bond 007, la dernière, de No Time to Die, sortie en 2021. La Seamaster Dive 300M en titanium de 42mm. Elle ne savait pas. 

Quand je suis entré en boutique, en plus de l’air climatisée, c’était bondé de la même gang. Ça criait, parlait fort, aucun savoir vivre. Je vous ferais écouter à mon retour. La cacophonie. 


Le seul espace vert ombragé est le terrain devant le casino. C’est surtout utilisé pour ceux qui pleurent leurs pertes. Je ne m’y suis pas aventuré. 



Après 2h30 à souffrir de la chaleur, je retourne à la gare. Je pensais souper à Interlaken puisque le choix de restaurants est beaucoup plus nombreux, mais je suis mouillé bord en bord, j’opte pour une troisième douche avant d’aller souper. Je reprends le train qui remonte à Grindelwald un peu avant 18h. Une voiture rouge se dirige vers la gare comme moi, et quelques minutes, elle revient sur ces pas. Clic photo.



À 20h au souper, il fait toujours 28C à Grindelwald et 31C à Interlaken. À 23h45, il fait encore 27C dans ma chambre, la nuit sera difficile, je dors au frais en deçà de 20C à la maison, sinon je ne dors pas. Demain, transfert dans le Valais, il fera chaud chaud chaud. Vous connaissez la chanson. 

J’ai fermé mes sacs à dos, prêt pour prendre le train de 8h, ce sera déjà plus frais pour transporter tout mon bagage, vaut mieux partir tôt que tard. Quatrième douche froide, et au lit. 



Grosse Scheidegg en 3D

Voici le parcours ce matin par grande chaleur, même en altitude.



Un tour vers Grosse Scheidegg

Après le déjeuner, je veux aller rouler du côté de Grosse Scheidegg. Il y a un bus qui y monte, trop chaud pour le faire en vélo. Je me dirige à la gare. L’hôtel m’a donné une passe gratuite pour tous les circuits de bus dans Grindelwald. La préposée au comptoir me dit que la carte est bonne pour le village mais exclut ce circuit en montagne. Il en coûte 39,60CHF incluant le transport du vélo pour près d’une heure en bus. J’ai payé 30,30CHF il y a deux jours pour la gondole pour 25min de montée. Toutefois, il faudra couvrir la distance entre First et Grosse Scheidegg, aucun problème. 

Je retourne aux gondoles. Oups, ça fait la file, j’en ai pour au moins 45min d’attente, il y a beaucoup de touristes. Je me dirige à la billetterie. Avec un vélo, je passe devant tout le monde, étant donné que ce n’est pas la même porte. Je partage le voyage avec un couple de japonais, et un jeune coupe de coréen. Ils sont habillés pour aller marcher à 10C (pantalons, gilets longs et vestes, foulards pour les japonais). Oups aurais-je oublié de regarder la météo au sommet? Il fait 26C depuis 9h, donc 8 à 10 degrés de moins passé 2000m. En arrivant à First (2184m), aucun problème en court, il fait déjà 26C et ça va monter au dessus de 30C avant 12h même à cette hauteur.

En quittant First, il y a bien une route de montagne qui relie les deux points, mais j’opte pour l’improvisation d’un parcours par sentiers de randonneurs. Très bonne idée. Je croise très peu de monde, et aucun MTB. 





Après moins de 500m, premier sentier à gauche qui monte. Je le prends. À une première intersection, c’est le sentier des marmottes si je poursuis tout droit sur la montée, où à droite pour joindre Grosse Scheidegg. Le sentier va monter et descendre en montagne Suisse plusieurs fois avant la destination prévue. Le sentier, à flanc de montagne, me fait penser à Zermatt. Bien entretenu pour les randonneurs, et roulant une majorité du temps pour les MTB. Il y a un secteur que j’ai poussé mon MTB sur une cinquantaine de marches en montée. 

































Presqu’avant d’arriver à Grosse Scheidegg, on voir déjà la vallée du Alp Scheidegg de l’autre côté du col. Je ne descends pas les trente derniers mètres de dénivelé qui fait le lien entre la vallée de Grindelwald et d’Alp Scheidegg, je devrais les remonter dans 5min. Photos d’usage et je retourne sur mes traces. De ce point, il y a un groupe d’une douzaine de personnes qui s’apprêtent à faire voler leur avion télécommandé. 











Retour sur quelques 2km sur mes traces pour prendre le chemin de montagne qui descend. Comme dans mes habitudes, je cherche toujours un sentier de randonneurs au lieu de poursuivre sur le chemin.  











Sans le savoir, je suis de retour sur le dernier tier de mon parcours de vendredi. J’arrivais de ce chemin de montagne ci-bas. Donc toujours en descendant, j’opte pour des sentiers qui m’ont soient échappés vendredi ou de nouveaux. 

















Première fois que je vois cette affiche dans les trails en Suisse, alors je reste sur le sentier. À défaut de me répéter, il a fait chaud. Ma journée sur mon vélo se termine à 13h15. Je passe à l’épicerie me chercher le nécessaire pour faire un sandwich, que je mange sur la place publique avant de retourner à l’hôtel. 





Comme demain est ma journée pour mon transfert dans le Valais (dans le four pour la prochaine semaine), je décide de démonter mon vélo dans ma chambre, et le mettre dans sa boîte. Par cette chaleur, je ne me lance plus dans des montées. Je fais deux brassées de lessive en espérant que ça sera sec pour demain matin (l’air est humide, et sans climatisation dans la chambre), et douche. 

Il est 14h40, et même après une douche, je transpire qu’à regarder le paysage de mon balcon. Alors je regarde l’App pour voir l’horaire des trains pour Lauterbrunnen et Interlaken pour aller y marcher. Par cette chaleur, ça m’évite simplement de rester sur le balcon et d’aller voir autres choses, même si c’est pour en transpirer un coup.

J’opte pour l’aller retour sur Interlaken, je pourrais aller y souper tant qu’à y être. Le train est à 14h47, j’y monte.