Aller rouler en altitude est bien différent et ce n’est pas dans les alentours de Montréal que l’on peut se pratiquer. Lors de mes autres séjours en vélo en Suisse, je m’entraînais sur mon Tacx Neo durant l’hiver, question de tourner les jambes et surtout de raffermir les mollets. Je roulais sur des vidéos sur l’App Tacx et depuis deux ans, j’ai ajouté l’App Rouvy, aussi sur vidéo. Ça me permet de faire de bonnes montées dans le confort et au chaud à l’intérieur à différents endroits dans le monde pour simuler du dénivelé positif.
Dès que la saison du MTB débute ici, j'irai faire des ascensions à Bromont. Pour arriver à autant de dénivelé qu’en Suisse, il faut monter Bromont 3 à 4 fois minimum d’un trait.
L’idée est d’arriver en Suisse préparé pour ne pas souffrir et avoir du plaisir dans les sentiers en altitude. À certains endroits, trains, autobus, téléphériques, télécabine ou télésièges permettent de gagner du temps sur les montées, mais ce n'est pas partout.
En fin septembre 2019, lors de ma visite à Verbier, j’étais bien content d’avoir une très courte saison en selle derrière moi (3 mois après ma fracture au tibia en Espagne), parce que les accès en télécabine étaient fermés depuis la mi-septembre. Alors j’en ai montée du dénivelé pour profiter des sentiers en altitude.
Lors de mon premier séjour en Suisse, j’avais opté pour le vélo route, pour aller faire des ascensions de cols en début juin. Sachant que je ne pouvais pas compter sur le mois de mai pour rouler suffisament ici, j’avais fait plus de 4500km en intérieur en hiver, et plus de 40 000 mètres de dénivelés simulés sur mon Tacx. Le séjour s’était déroulé sans effort même dans les montées aussi exigeantes que le Furkapass et le Grimselpass, premières sorties dès mon arrivée en Suisse. Après le reste du séjour se déroula sans difficulté.
Au pied des cols Furka et Grimsel, juin 2012
Cette année, je roule en moyenne 6 fois semaines depuis octobre dernier. Que depuis le début janvier, j’ai déjà 1200km et 13 000 mètres de dénivelés de complété. C’est moins par rapport à d’autres hivers d’entraînement, mais je tourne quand même les jambes régulièrement. En tenant compte des 3 derniers mois de 2024, ça me fait un 1500km de plus et 16 000 mètres de dénivelé de plus. Je suis encore loin de mon meilleur hiver.
Maintenant, je m’attarde plus à faire du dénivelé que de la distance afin d’améliorer l’endurance à l’effort. Je verrai en Suisse si l'effort a été bénéfique.
Il me reste encore des options de sentiers à regarder. Je reçois régulièrement des suggestions du site Outdooractive sur les régions qui seront visitées cet été.
Ne pas vous en faire, je serai prêt, comme à l'habitude.
Aucun commentaire:
Publier un commentaire